Kirsten Morgan

Écrire, c’est vous livrer un peu de moi entre chaque ligne, mais c’est avant tout raconter l’histoire de ces personnages qui viennent me chercher. Émotive à l’état brut, me perdre dans les méandres de leur vie me fait grandir et voir le monde autrement.

Accrochée à mes émotions et à mon imaginaire si libérateur, je me lance dans l’écriture sans m’y attendre. Ce qui n’est qu’une passion devient bien plus et me pousse à écrire encore et encore dès que le temps me le permet. Discrète, mais déterminée, l’auto-édition s’impose alors à moi comme une évidence et m’ouvre les portes de cette aventure.

Amoureuse de l’amour, la romance contemporaine est un chemin tout tracé. Amour, humour, fragilité ou force, chacun de mes personnages vous embarque dans son monde. Un décor souvent planté aux États-Unis, des histoires profondes, l’amitié et la loyauté sont placées entre chaque mot.

Et c’est dans mon quotidien canadien que je puise mon inspiration. D’une simple scène que chacun pourrait vivre, j’en réécris les règles du jeu à ma façon.

‟ Ce qui se passait dans mon imagination et que je pensais dédié à des scénarios de cinéma pouvait en réalité être capturé entre les pages d’un livre. C’est devenu addictif et libérateur. Une manière de m’échapper de mon quotidien et d’écrire ce que j’avais envie de lire. ”

Les premiers textes que j’écris sont une esquisse de poésie qui me permettent de coucher les moments difficiles de ma vie d’adolescente. Puis la romance arrive bien plus tard, avec l’histoire de Harper dans la saga Feeling. Et c’est avec mon dernier roman que je sort de ma zone de confort, une romance exclusivement du point de vue masculin. Un exercice qui m’a demandé beaucoup, beaucoup, de patience.

 

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Portrait chinois

Si j’étais un élément ?

‟ Je serais l’air, je pense. Pour être libre, et traverser le temps et le monde, sans jamais m’assécher, m’éteindre, ou me durcir.”

Si j’étais un des sept péchés capitaux ?

‟ La gourmandise ! Quand j’aime quelque chose, la gourmandise devient mon plus beau défaut.”

Si j’étais un livre ?

‟ Je serais ‟L’alchimiste” de Paulo Coelho. Ce livre est incroyable, parce qu’on peut le lire à plusieurs moments de notre vie, il nous enseignera toujours quelque chose de nouveau.”

Si j’étais une ville ?

‟ New York, sans hésiter. Pour son énergie, sa diversité culturelle, sa magie de Noël, ses tragédies. Pour sa liberté.”

Si j’étais un super-pouvoir ?

‟ Choix difficile… Je crois que je voudrais avoir le pouvoir de voyager dans le temps, pour traverser les époques, me nourrir de ce qui fait le monde d’aujourd’hui, rassurer mes enfants sur ce que nous allons leur laisser. Pour aller à ma rencontre, aussi. Et profiter davantage de ces moments si importants dont on ne prend conscience que bien trop tard. Mais rien n’est figé, la télépathie ou le pouvoir de guérir, c’est bien aussi…”

Si j’étais une émotion ?

‟ Je suis émotionnellement connectée au Monde, alors je pense que je serais l’empathie. Je suis tellement réceptive à ce que peuvent vivre les personnes qui m’entourent, davantage pour mes proches. Je peux percevoir leur douleur, leur bonheur. Être émue pour des personnes que je ne connais absolument pas, parce que leur histoire me touche, m’atteint. C’est parfois très intense. Trop. Mais c’est cette empathie qui me permet d’écrire.”

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